Leur première histoire de boucherie
Cher Ulysse,
Vous n'allez quand même pas porter cette croix tout seul!
Je devais être fort occupée à défaire ma tapisserie pour n'avoir pas eu non plus le réflexe de faire la reprise dans mes contacts... De fil en aiguille, nous prendrons la navette, nous nous faufilerons, et pourrons bâtir à nouveau,(mais, motus et bouche cousue!).
Dans l'attente de tisser la toile, je reste votre lien.
Pénélope
Très chère Pénélope ...
(On est quand même tenté par les rimes riches là non?)
Loin de moi l'idée aussi sotte que grenue (comme l'aurait dit Marc Favreau) de m'attribuer ce lourd fardeau, mais ... las ... je n'avais déjà plus, à ce moment là, que moi-même comme interlocuteur, ce qui réduit considérablement les marges de manœuvre (surtout pour la Calypso qui comme vous le savez à tendance à prendre de la gîte plutôt deux fois qu'une). Mais à propos du faux filet auquel vous faisiez allusion tantôt, ce n'est rien tant que de l'aloyau té, ou je ne m'y connais pas. Et, entre la poire et le merlan, il ne me surprendrait pas que vous soyez un jour appelée à régner (quel drôle de nom!). Et tandis que je poursuis ma route au long des côtes de Port-la -Nouvelle se répand celle de mon retour. Mettez votre bavette ma chère, appâtez! Et je serai là avec mes seaux (si y sont secs). Cordialement
Votre très dévoué Ulysse